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Le cercle hier et aujourd'hui

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Hier

Le cercle de « La Renaissance » est la plus vieille association loi 1901 des    Bouches-du-Rhône. A l’origine société musicale qui anime les festivités et manifestations de la ville, elle a pour salle de répétition des lieux différents dans le village qui ne sont pas forcément adaptés à ses besoins.

Dès 1871, Alexandre Pierre Agobal, riche propriétaire, mécène, achète des parcelles de terrain pour y édifier un lieu propice à l’épanouissement de cette société musicale. 

A partir de 1907, Pierre Alexandre Agobal fait bâtir le plus ancien édifice associatif de Marignane, l’«Harmonie marignanaise ». Il sera inauguré en 1909.

Son décor contenant une lyre ne laisse pas de doute sur sa (ou ses) fonction (s) : le lieu fonctionnait avant la seconde guerre mondiale comme un véritable orphéon de soixante dix musiciens donnant des concerts et de deux cents sociétaires. Par ailleurs, l’association avait un groupe spécifique : une fanfare appelée « clique » constituée uniquement de jeunes gens. Des concerts, spectacles de chant, de théâtre lyrique, de spectacles de music-hall et des saynètes comiques s’y produisaient fréquemment. La bâtisse abritait aussi des banquets de mariages ou des banquets patriotiques. Le bâtiment est achevé et la société musicale dépose ses statuts sous le nom de « La Renaissance » le 30 juin 1908. Le président en sera M. Roux, cafetier .

Il a été l’un des lieux les plus représentatifs de l’activité culturelle de la ville.

Ce lieu deviendra à la fois un lieu culturel et de rassemblement social.

Rassemblement social, il devenait le poumon de la ville. Rien ne se faisait sans passer par lui : fête, banquets républicains comme banquets de sociétés chasses, pêche, … mais aussi lieu de meetings politiques où venaient les plus grands orateurs de cette IIIème République. Mais ce lieu était aussi un lieu de rencontre socio-culturelle majeur, dont l’âme était Alexandre Agobal lui même.

QUI CONNAIT QUI ?

Aujourd'hui

Sous la houlette de Jean-Pierre Pleuvry, une équipe de Marignanais, amoureux de leur ville, de son passé avec son histoire, ses traditions et sa vie sociale, a décidé de redonner vie à ce lieu mythique, non pas par nostalgie (ou si peu !), mais pour le désir de vivre entre nous tous, Marignanais de toujours ou de coeur, les joies des rencontres culturelles et de loisirs.

Ainsi pourrons nous partager :

théâtre, causeries, musique, poésie, ...

mais aussi :

tango, loto, boules, repas festifs, ...

                   Jean-Pierre Pleuvry

Vous trouverez désormais sur ce site, tous les informations, programmes, ... à venir.

Vous pourrez nous y faire vos remarques, vos suggestions, y porter vos témoignages,...

Nous n'attendons qu'un chose : 
Vous voir prochainement au Cercle de la Renaissance pour y partager toutes nos joies.

Le président : Jean-Pierre Pleuvry

Le Cercle de la Renaissance

82, avenue Jean Jaurès

13700 Marignane

07 84 36 35 43

Ouvert en dehors des animations

tous les mardis, jeudis et samedis (jours de marché)

de 10h00 à 12H00

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Ce joli buste de mairie date des années 1878, date de l'arrivée massive des bustes de Marianne dans les lieux publics. Sur le plan typologique cette Marianne porte le bonnet phrygien en opposition avec les modèles de Marianne type Cérès qui sont coiffées d'une couronne de laurier ou de blé. Souvent les bustes de la République existaient en deux versions, avec ou sans bonnet phrygien, ce dernier étant encore considéré par les élus comme trop évocateur du gouvernement de la Terreur de 1793[1]...

L'étoile sur le bonnet est un emprunt à la symbolique maçonnique et représente l'étoile du matin (l'étoile de la destinée). Le corsage est orné de motifs à la grecque qui donne au buste son caractère antiquisant (bien que Marianne soit plus d'inspiration romaine que grecque). Malheureusement ce buste est anonyme. Il ressemble à ceux édités à Marseille, mais il faut en l'absence totale de "bustes officiels" avant 1889, les artistes, artisans mouleurs et éditeurs statuaires ont produits  de très nombreux modèles avec des variantes, sans omettre de se copier les uns les autres ...dans ce cas il faut espérer rencontrer un modèle identique avec au moins une marque de fabrique. Je ne manquerai pas si tel est le cas de vous le faire savoir.

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[1] Lire à ce sujet les ouvrages de l'historien Maurice Agulhon, Marianne au combat ou Marianne au pouvoir.